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Les mots qui restent (1901) | |
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On met en général cette pensée sur le compte d'une femme d'un grand esprit : Mme de Staël.
M. Edouard Fournier déclare pourtant qu'elle ne se trouve pas dans ses œuvres. (L'Esprit des autres, 8me éd., p. 388.) Il n'y a relevé d'approchant que cette phrase, dans son chapitre sur les Femmes :
« Leur personnalité est toujours à deux, tandis que celle de l'homme n'a que lui-même pour but. » (De l'Allemagne, Ire partie, chap. III.)
Nous signalerons encore ces lignes, extraites d'un autre ouvrage du même auteur :
« Il est heureux, dit-elle à propos du mariage, dans la route de la vie, d'avoir inventé des circonstances qui, sans le secours même des sentiments, confondent deux égoïsmes au lieu de les opposer. » (De l'Influence des passions, 1818; 2me section, chap. III.)
Mais ce n'est pas là encore la formule cherchée.
Celle-ci a aussi été vaguement attribuée à Antoine de Lassalle, le philosophe du XVIIIe siècle, auteur du Désordre régulier (1786) et de la Balance naturelle
(1788).
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