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Les mots qui restent (1901) | |
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Tout le monde a entendu et répété cette bonne plaisanterie, depuis longtemps proverbiale.
Voici sous quelle forme on la trouve dans un recueil d'anecdotes intitulé : Paris, Versailles et les provinces au XVIIIe siècle, par un ancien officier aux gardes françaises (tome II, 1817, p. 346) :
« Mme de B..., disait un jour naïvement étant à table : Mon Dieu, je suis bien heureuse de ne point aimer les épinards, car j'en mangerais, et je ne puis pas les souffrir. »
Mme Campan faisait quelque cas de cet ouvrage, dont l'auteur est le Mis Dugast de Bois Saint-Just.
« Ce recueil, écrivait-elle en tête de ses Anecdotes, est plein d'anecdotes piquantes, et presque toutes ont été reconnues pour vraies par les contemporains de l'auteur. »
(Mémoires, t. III, 1826, p. 2.)
Il est presque superflu de faire remarquer l'extrême utilité de ce genre de dictons. Ils permettent grâce à une simple allusion, d'exprimer une idée complexe avec plus de précision qu'on ne pourrait le faire à l'aide d'une longue explication.
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