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Les mots qui restent (1901) | |
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Le mot a été attribué à Talleyrand, prédisant l'effondrement de l'Empire. (Album perdu, 1829, p. 128.)
D'après Sainte-Beuve, il l'aurait prononcé à la nouvelle des désastres de la campagne de Russie, en 1812. (Voy. son étude sur M. de Talleyrand, chap. III.)
Selon d'autres, ce n'était pas Talleyrand qui avait mis le mot en circulation, mais il en accepta volontiers la paternité lorsque, aux Cent-Jours, M. de Vitrolles lui en fit honneur.
M. Ed. Fournier dit avoir eu connaissance de ce détail par son ami Audibert, « qui le tenait de M. de Vitrolles lui-même ». (L'Esprit dans l'histoire, 5e éd., . p, 438.)
On retrouve déjà cette espèce de jeu de mots dans le Songe d'une nuit d'été, comédie de Shakespeare. Au Ve acte, scène Ire, Prologue, personnage chargé d'expliquer la pièce qu'on va jouer pour les noces de Thésée, dit aux assistants :
« Si nous vous déplaisons, c'est avec notre bonne volonté. Veuillez croire que nous ne venons vous déplaire qu'avec notre bonne volonté. Montrer notre savoir-faire, voilà le vrai commencement de notre fin. »
(Thatis the true beginning of our end.)
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