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Les mots qui restent (1901) | |
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Dans son étude sur l'Amour, Michelet écrivait :
« Quinze ou vingt jours sur vingt-huit (on peut presque dire toujours) la femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure d'amour. »
(5me édit., Hachette, 1861, p. 57.)
Au chapitre II, intitulé : La femme est une malade, il ajoutait, en s'appuyant sur plusieurs autorités médicales (p. 441, note 3) :
« C'est une personne malade, ou, pour parler plus exactement encore, une personne blessée chaque mois, qui souffre presque constamment et de la blessure et de la cicatrisation. »
S'inspirant du mot de Michelet, M. Vigne d'Octon, homme de lettres et député, a publié chez Lemerre, en 1891, sous le titre : l'Eternelle blessée, un roman dont les mères feront bien de déconseiller la lecture à leurs filles, et dont il ne restera probablement qu'une heureuse expression. C'est déjà quelque chose !
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