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Les mots qui restent (1901) | |
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L'anecdote que nous avons rapportée, à propos de ce vers de Thomas Corneille, pourrait bien devoir quelque chose à l'antiquité.
Pline le jeune (62-110 de J.-C), dans une lettre adressée à Romanus (la 15e du livre VI), raconte le fait suivant :
Passiénus Paulus, auteur de vers élégiaques, avait commencé la lecture d'un ouvrage débutant par ces mots : Prisce, jubes ? L'un des auditeurs, qui s'appelait Javolénus Priscus, un peu simple d'esprit, s'empresse de répondre: Ego vero non jubeo...
Grande fut la joie de l'assistance, et la lecture de Paulus tomba à plat. Et Pline en conclut qu'avant d'entreprendre une lecture, il est prudent de choisir avec soin son auditoire.
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