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Les mots qui restent (1901) | |
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La Revue des questions historiques a donné dans son n° du 1er octobre 1876 une intéressante étude de M. Louis Audiat sur le Mot de Bailly. Dans une pièce comique du théâtre italien : La Fausse coquette, de M. Bruyère de Barante, le bisaïeul de l'historien, l'auteur a retrouvé un dialogue où figure une réponse à peu près identique à celle de lord Say :
ARLEQUIN.
Je vais invoquer un Diable de mes amis...
PASQUARIEL, tremblant.
Ah ! Monsieur, ne l'appelez pas, j'ai peur.
ARLEQUIN, tremblant aussi. ...
Un grand nigaud comme vous avoir peur ! Fi !
LE PRINCE, à Arlequin.
Mais, monsieur, il me semble que vous tremblez ?
ARLEQUIN.
Cela est vrai, mais je tremble de froid, moi.
(Acte II, scène VII.)
M. Audiat a pensé, peut-être avec raison, que Riouffe s'était inspiré de cette scène.
La Fausse coquette, représentée le 18 décembre 1694, fut souvent jouée et réimprimée. Elle se trouve dans le Théâtre italien de Gherardi, t. V, p. 361.
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