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Souvenir d'un émouvant épisode de la bataille de Paris (30 mars 1814), que rapporte M. de Vaulabelle dans son Histoire des deux Restaurations (4e éd., 1858, t. I, p. 331).
Depuis quatre heures et demie du matin, les huit ou ou neuf mille hommes du maréchal Marmont luttaient avec un courage héroïque contre les forces dix fois supérieures de Schwartzenberg, qui s'étaient augmentées vers une heure des cent mille hommes de Blücher. L'action était engagée au nord et à l'est de Paris, surtout du côté de la Villette, Romainville et Ménilmontant. La position était intenable pour les défenseurs.
« Dans la partie la plus rapprochée des rues du faubourg Saint-Martin et du faubourg du Temple, écrit Vaulabelle, la foule était compacte et agitée. Là, une sorte d'exaltation patriotique s'emparait de tous les groupes à la vue de chaque voiture; qui amenait du champ de bataille des mourants ou des blessés. On interrogeait ceux-ci : « Ah ! s'écriait un soldat dont le bras droit avait été fracturé par un biscaïen, ils sont TROP! »
Le même trait se trouve mentionné dans un récit anonyme du siège de Paris, publié dans la Suite au Mémorial de Sainte-Hélène, 1824, t. II, p. 287.
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