s. m. Présage, signe par lequel on juge de l'avenir. Chez les anciens Romains, il se disait principalement Du présage qu'on tirait de l'observation des oiseaux. Parmi nous, il se dit de Tout ce qui semble présager, indiquer quelque chose que ce soit.
Bon augure, mauvais augure. Augure sinistre. Augure funeste. Prendre à bon augure, à mauvais augure. Cet événement est un bon augure, est d'un bon augure, est de bon augure. Le médecin a tiré bon augure de cette crise. J'en conçois un favorable, un heureux augure. Vous présumez que mon entreprise réussira, j'en accepte l'augure.
Fig. et fam., C'est un oiseau de bon augure , se dit D'un homme dont l'arrivée fait prévoir quelque bonne nouvelle. On dit, dans un sens contraire, C'est un oiseau de mauvais augure.
AUGURE, se dit aussi, en parlant Des Romains, de Celui dont la charge était d'observer le vol et le chant des oiseaux, et la manière dont mangeaient les poulets sacrés, afin d'en tirer des présages. L'augure, étant consulté, répondit... La dignité d'augure était en grande considération parmi les Romains. L'augure public. Le collège des augures. Bâton d'augure.