s. m. Barre de bois ou de fer qui sert de clôture.
Fermer une fenêtre, un soupirail avec des barreaux. Les barreaux d'une fenêtre. Les barreaux d'une grille. Passer au travers des barreaux. Limer des barreaux. Il rompit les barreaux.
Les barreaux d'une chaise, Les petits bâtons qui servent à assembler et à maintenir les montants d'une chaise. En appuyant son pied sur le barreau de cette chaise, il l'a cassé.
En Physique, Barreaux magnétiques ou aimantés, Barres d'acier trempé, auxquelles on a commuqué la vertu magnétique.
En Impr., Le barreau d'une presse, Barre de fer terminée par un gros manche de bois, qui sert à faire mouvoir la vis de la presse. On dit de même, dans les ateliers de monnayage, La barre d'un balancier.
BARREAU, signifie, au figuré, L'enceinte réservée où se mettent les avocats pour plaider, et par suite La profession même d'avocat. S'asseoir au barreau. Hanter, suivre, fréquenter le barreau. Ses parents le destinaient au barreau.
Quitter le barreau, Quitter la plaidoirie ; et quelquefois même, Quitter entièrement la profession d'avocat.
L'éloquence du barreau, Celle qui convient, qui est propre à la plaidoirie.
BARREAU, signifie aussi, L'ordre, le corps des avocats. Consulter le barreau sur telle ou telle question. Tout le barreau est de cet avis. C'est l'usage du barreau. La discipline du barreau. Le barreau de Paris, de Rouen, etc.