s. f. Enseigne, drapeau, étendard. Il signifiait particulièrement autrefois, L'enseigne que le seigneur de fief avait droit de porter à la guerre, et sous laquelle se rangeaient les vassaux qu'il y conduisait.
Fig. et fam., Se ranger sous la bannière de quelqu'un, Se ranger de son parti.
Prov. et fig., Cent ans bannière, cent ans civière, se dit en parlant Des changements de fortune qui arrivent dans les familles.
BANNIÈRE, se dit quelquefois encore Du pavillon qui indique à quelle nation appartient le bâtiment qui l'arbore. Trafiquer sous la bannière de France. Arborer la bannière. On dit ordinairement, Pavillon : voyez ce mot.
Il se dit aussi d'une sorte d'étendard que l'on porte aux processions, et qui sert à distinguer une paroisse ou une confrérie. La croix et la bannière. La bannière d'une paroisse. La bannière d'une confrérie.
Prov. et fig., Aller au-devant de quelqu'un avec la croix et la bannière, Aller le recevoir avec appareil. Il faut l'aller chercher avec la croix et la bannière, se dit aussi en parlant D'une personne qui se fait beaucoup prier lorsqu'on l'engage à venir dans quelque société, ou qu'on détermine très difficilement à prendre un parti, à faire une démarche.