s. f. T. de Guerre. Composition, le traité qu'on fait pour la reddition d'une place, d'un poste, ou pour mettre bas les armes.
La capitulation d'une ville. Les articles de la capitulation. Ce qui est porté par la capitulation. Une capitulation honorable, avantageuse. Faire sa capitulation. Tenir la capitulation. Violer la capitulation. Dresser, signer la capitulation. Recevoir à capitulation. La capitulation en rase campagne est regardée tomme déshonorante.
Il se disait particulièrement en Allemagne Des conditions que les électeurs, dans la vacance de l'Empire, proposaient à celui qui avait été élu empereur, et qu'il signait avant que d'être reconnu. La capitulation impériale.
Il se dit aussi d'Une convention en vertu de laquelle les sujets d'une puissance jouissent de certains privilèges dans les États d'une autre. Les droits et les devoirs des troupes suisses au service de France étaient réglés par une capitulation, par des capitulations. Annuler une capitulation, des capitulations.
Il se dit surtout Des garanties et des privilèges assurés par traités aux résidents et commerçants étrangers dans l'empire ottoman. Les capitulations avec la Porte ont soustrait les Français établis dans les échelles du Levant à la juridiction territoriale.
CAPITULATION, se dit encore, familièrement, Des moyens de rapprochement et de conciliation qu'on propose dans une affaire. On en vint à bout par capitulation. Cet homme n'entend à aucune capitulation en fait d'intérêt. On finit par l'amener à une capitulation.
Fig., Capitulation de conscience, se dit en parlant d'une personne qui compose avec sa conscience, qui cherche à dissiper ses scrupules par des motifs tirés de la nécessité, de la bienséance, etc.