v. a. Causer de l'affliction.
Son malheur m'afflige. Cette nouvelle l'a profondément affligé.
Il signifie aussi, Mortifier son corps, le faire souffrir. Affliger son corps par des jeûnes, des macérations.
Il se dit encore Des calamités qui désolent, qui dévastent, qui ruinent un pays. La famine affligeait la ville. La peste affligeait le royaume. On dit à peu près dans ce sens : Dieu a voulu affliger son peuple. Job fut affligé en son corps et en ses biens.
AFFLIGER, s'emploie aussi avec le pronom personnel, et signifie, Sentir du déplaisir, de la peine, se faire du chagrin de quelque chose. Vous vous affligez sans sujet. Il s'afflige d'une chose dont il devrait se réjouir.
AFFLIGÉ, ÉE. part. passé.
Il se dit quelquefois, en plaisantant et par antiphrase. Il est affligé de cent mille livres de rente. Elle est affligée de seize ans.
Il se dit aussi D'une partie du corps qui est affectée de quelque mal. Appliquer un remède, une fomentation sur la partie affligée.
Il s'emploie aussi substantivement, en parlant Des personnes. Consoler les affligés. Il voulut consoler la pauvre affligée.