s. f. Le don et l'octroi, qu'un souverain ou un seigneur fait de quelque privilège, de quelque droit, de quelque grâce, etc.
Ce privilège est une concession de tel roi. Ils ont eu ce droit, etc., par la concession de tel prince, de tel seigneur.
Il se dit aussi Des terres que l'État donne aux particuliers dans une nouvelle colonie, à condition de les défricher et cultiver. On lui donna une concession dans l'île de Saint-Domingue.
Il se prend quelquefois dans le sens plus général de Cession. On lui a fait la concession de ce terrain, à la charge par lui de... Cette compagnie a obtenu la concession des mines de tel lieu, la concession d'un chemin de fer. Concession perpétuelle ou à perpétuité. Faire la concession d'une prise d'eau.
Il se dit aussi, figurément, de Ce que l'on accorde à quelqu'un dans une contestation, dans un débat. Faire des concessions à son adversaire. Obtenir de grandes concessions. N'être pas satisfait d'une concession. Exiger de nouvelles concessions. Cette loi fut une concession faite à l'esprit du temps.
CONCESSION, se dit encore d'Une figure de rhétorique par laquelle on accorde à son adversaire ce qu'on pourrait lui disputer. On dit par concession : Je vous passe qu'il soit honnête homme; mais cela le rend-il plus habile ?