v. a. Prendre avis, conseil ou instruction de quelqu'un.
Consulter l'oracle. Consulter les devins. Consulter les avocats. Consulter les médecins. Il consulta les experts. Il a consulté les docteurs, consulté les casuistes sur ces points-là. Mémoire à consulter. On l'emploie quelquefois avec le pronom personnel.
Se consulter soi-même. Je n'ai rien à vous dire là-dessus, c'est à vous à vous consulter. Vous êtes-vous bien consulté? Irai-je ou n'irai-je pas ? je me consulte. Il se consulte avant de répondre.
Fig. et fam., Consulter son chevet, Se donner le temps de délibérer sur une chose, passer la nuit avant que de se déterminer.
CONSULTER, se dit aussi en parlant Des choses qu'on examine pour y chercher des éclaircissements, des indices, etc. Consulter les astres. Consulter ses livres. Consulter les faits. Consulter les auteurs. J'ai consulté tous les historiens. Consultons l'histoire. Ce chien semble consulter les yeux de son maître et vouloir deviner sa pensée.
Fig., Consulter le miroir, consulter son miroir, Se regarder, s'ajuster au miroir.
CONSULTER, se dit encore figurément, tant au sens physique qu'au sens moral, en parlant Des choses qui peuvent inspirer ou régler nos déterminations. Ne consulter que la justice. Consulter sa conscience. Consulter ses forces. Consulter son devoir. C'est un homme qui ne consulte que ses intérêts, que son goût, que sa passion, tic. Il part, sans consulter le péril qui le menace.
CONSULTER, employé absolument, signifie, Conférer ensemble, délibérer. Ils consultèrent ensemble. Il en veut consulter avec ses amis. Les avocats ont consulté sur cette affaire. Les médecins ont consulté sur sa maladie. Il consulta très longtemps avant de se décider.
CONSULTER, se dit aussi en parlant De la chose sur laquelle on prend conseil. Consulter une affaire, une maladie. Cette affaire a été consultée aux meilleurs avocats. Cette maladie a été consultée aux plus grands médecins. Ce sens vieillit.
CONSULTÉ, ÉE. part. passé.