On cite plus généralement ce proverbe sous sa forme latine :
asinus asinum fricat.
Il est assez ingénieux d'avoir comparé à deux ânes qui ont des démangeaisons, et qui se frottent l'un contre l'autre, pour les apaiser, deux personnes qui ont des démangeaisons de vanité, et qui se prodiguent mutuellement des compliments ridicules.
Ce proverbe est quelquefois, mais à tort, détourné de son sens primitif, et beaucoup de personnes le citent pour dire : Les ânes recherchent la société des ânes. Dans ce cas, il faudrait dire : Asinus asino gaudet, un âne se réjouit de voir un âne.
Asinus arinum fricat a beaucoup d'analogie avec : Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné.