v. a. Tirer, faire venir à soi.
L'aimant attire le fer. L'ambre frotté attire les corps légers non métalliques. Cet onguent a la vertu d'attirer les matières, a la vertu d'attirer. Il est quelquefois verbe réciproque.
Des corps, des particules matérielles qui s'attirent mutuellement.
Il s'emploie aussi figurément. Attirer quelqu'un à son parti, dans son parti. Attirer l'ennemi dans une embuscade. Le miel attire les mouches. Ils étaient attirés par l'espoir du butin. La pièce nouvelle attire la foule. Il nous attire par des promesses trompeuses. Je ne sais quel charme m'attire vers elle. Attirer les yeux, les regards de tout le monde sur soi. Sa beauté lui attire bien des hommages. Sa vertu, sa bonté attire tous les cœurs. Cette action lui attira de grandes bénédictions, de grandes louanges. Ce crime a attiré de grands malheurs sur le coupable et sur toute sa famille. Un malheur en attire un autre. Un abîme en attire un autre. Avec le pronom personnel, signifiant À soi : S'attirer de méchantes affaires. S'attirer une querelle. S'attirer des reproches, une réprimande. Par son extrême sévérité, il s'est attiré beaucoup d'ennemis. S'attirer un refus. S'attirer la haine du public. S'attirer l'affection, l'estime, l'approbation, le mépris de tout le monde.
ATTIRÉ, ÉE. part. passé.