s. m. T. de Négoce. Souscription qu'on met au bas d'un effet de commerce, et par laquelle on s'oblige d'en payer le montant, s'il n'est pas acquitté par celui qui a souscrit ou accepté l'effet.
Mettre son aval au bas d'une lettre de change. L'aval peut être fourni par acte séparé. Donneur d'aval. Ses avals sont bons.
AVAL
s. m. T. de la Navigation des rivières. Il est l'opposé d'Amont, et signifie, Le côté vers lequel descend la rivière. On l'emploie surtout avec la préposition De, et toujours sans l'article. Pays d'aval. Patache d'aval. Le vent vient d'aval.
En aval du pont, de la ville, etc., se dit, pour désigner Le côté de la rivière qui est au-dessous du pont, de la ville, etc., dont on parle.
Vent d'aval, se dit, sur les côtes, de Tout vent qui souffle de l'un des points compris entre le nord-ouest et le sud-ouest, passant par l'ouest, surtout lorsque la terre est au levant. Le vent d'aval amène presque toujours de la pluie.
Un des bateaux allait amont, l'autre aval, L'un montait, l'autre descendait. Dans cette phrase, qui a vieilli, Amont et Aval sont employés dans leur signification primitive, c'est-à-dire comme adverbes.
À VAU-L'EAU, loc. adv. Suivant le courant de l'eau. La barque allait à vau-l'eau. Personne ne ramait, nous nous laissions aller à vau-l'eau.
Prov. et fig., L'affaire, l'entreprise est allée à vau-l'eau, Elle n'a pas réussi, on n'en espère plus rien.