s. m. Barrière qui ferme un chemin.
Établir momentanément un barrage à l'entrée d'une rue où l'on pave.
Il se dit aussi d'Une barrière qui ferme une rivière, et des constructions qui ont pour objet de retenir l'eau, d'élever le niveau, d'empêcher les inondations. On a fait un barrage sur la rivière, pour les travaux du nouveau pont qu'on va construire.
Il se dit encore Des rochers qui barrent une rivière.
BARRAGE, se disait particulièrement, d'une barrière qu'on ne pouvait passer qu'en acquittant un droit de péage. À une demi-lieue d'ici, il y a un barrage.
Il se disait aussi Du droit que l'on payait au barrage pour passer avec des bêtes de somme, des voitures, et qui était ordinairement appliqué à l'entretien des routes.