s. f. Assemblage de plusieurs pièces de bois servant à fermer un passage.
La barrière qui est devant la porte d'une ville. La barrière d'une avenue. Ouvrir la barrière. Fermer la barrière. Franchir une barrière. Rompre, forcer la barrière.
Il se dit aussi Des bureaux garnis de barrières, établis aux portes des villes, pour percevoir les droits d'entrée. Commis préposé à la barrière. Commis de barrière, de barrières, aux barrières. Hors des barrières. Il fut arrêté aux barrières.
Il s'est dit encore, par extension, surtout à Paris, Des portes d'entrée de la ville, soit qu'il y eût ou non des barrières. La barrière du Trône. La barrière d'Enfer, de la Villette, de l'Étoile; la barrière Saint-Denis, Saint-Martin, etc. il y a beaucoup de guinguettes aux environs des barrières.
BARRIÈRE, se disait autrefois de L'enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc. Combattre à la barrière Combat de barrière. Rompre à la barrière. Être tenant de barrière.
BARRIÈRE, signifie aussi, Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État. L'Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées. Les Alpes sont des barrières entre la France et l'Italie, servent de barrière entre l'Italie et la France.
Il signifie encore, figurément, Empêchement, obstacle à quelque chose. Il faut mettre des barrières à sa puissance. Les lois sont des barrières, de fortes barrières contre les abus, contre les crimes. Une barrière insurmontable s'élève entre eux, les sépare, Il existe un obstacle qui les empêche de jamais s'unir, de se réconcilier.