s. f. Toute chose sur laquelle un corps est assis, établi, posé.
La base d'un clocher, d'une montagne, d'un rocher. De la base au sommet.
Il se dit particulièrement, en Architecture, de Ce qui soutient le fût de la colonne. Base dorique. Base ionique. Base corinthienne. Poser une colonne sur sa base.
La base d'un piédestal, La partie qui soutient le dé d'un piédestal.
BASE, se dit également, en Géométrie, de La surface sur laquelle on conçoit que certains corps solides sont appuyés. La base d'une pyramide, d'un cylindre, d'un cône.
Il signifie, par extension; Le côté du triangle opposé à l'angle qui est regardé comme le sommet. La base du triangle. C'est dans un sens analogue qu'on dit, en termes d'Anatomie, La base du cœur, de l'omoplate, etc.; et en termes de Botanique, La base d'une feuille, d'un pétale, etc.
BASE, se dit, en Chimie ; de Toute matière qui a la propriété de s'unir aux acides, et de les neutraliser, du moins en partie. La plupart des bases ne sont que des oxydes métalliques. La potasse, la soude, sont les deux bases les plus énergiques. La base d'un sel.
Il se dit quelquefois, dans un sens plus général, de Ce qui entre comme ingrédient principal dans un mélange. La base d'un médicament, d'une composition. La base de ces pilules est l'aloès.
BASE, se dit figurément, au sens moral, de Ce, qui est le principe, la donnée fondamentale d'une chose ou de Ce qui en fait le fond. La base, les bases d'un système. Tout ce raisonnement porte sur une base fausse, manque de base. Arrêter les bases d'un traité.
Il signifie aussi figurément, Appui, soutien. La justice est la base de toute autorité.