s. m. Homme qui est à cheval.
Il trouva des cavaliers sur le chemin. Il y avait trois où quatre cavaliers autour de la voiture.
Être bon cavalier, Être bien à cheval, savoir bien conduire un cheval ; et, dans le sens contraire, Être mauvais cavalier. On dit, de même, en parlant D'une femme, Elle est bonne cavalière, elle est mauvaise cavalière.
C'est un beau cavalier, se dit D'un homme qui a bonne grâce à cheval.
CAVALIER, signifie aussi, Homme de guerre dans une compagnie de gens de cheval. Il y a eu dans le combat tant de cavaliers tués, démontés. Cette compagnie est de cinquante cavaliers.
CAVALIER, se dit, dans l'Histoire d'Angleterre, pour désigner Les royalistes, par opposition aux Têtes-rondes ou parlementaires, à l'époque de Charles Ier. Le parti des cavaliers.
CAVALIER, s'est dit aussi d'Un gentilhomme qui suivait la profession des armes. C'est un brave cavalier, un cavalier très accompli.
Il signifie quelquefois simplement, Homme, par opposition à dame ou demoiselle. Nous étions cinq femmes, et nous n'avions pas avec nous un seul cavalier. C'est un joli, un beau, un aimable cavalier. Donner la main à son cavalier.
CAVALIER, au Jeu des échecs, Pièces dont la marche est d'aller du blanc au noir, et du noir au blanc, en sautant obliquement, et en laissant une case entre deux. Les cavaliers blancs. Les cavaliers noirs. Le cavalier du roi. Le cavalier de la dame. Il faut que le roi se déplace quand le cavalier lui donne échec. On ne couvre point l'échec du cavalier.
CAVALIER, en termes de Fortification, Élévation de terre sur laquelle on met de l'artillerie, soit pour l'attaque, soit pour la défense d'une place. Faire un cavalier. Élever, dresser un cavalier. Le cavalier est principalement du genre des travaux passagers.
CAVALIER, en termes d'Imprimerie et de Librairie, Papier d'impression dont le format est intermédiaire entre le carré et le grand raisin.