v. n. Il se dit au propre Du chien qui fait entendre son cri.
Un chien qui aboie à la lune. Un chien qui aboie aux voleurs. Un chien qui aboie après tous les passants. Un chien qui aboie après tout le monde. Prov. et fig., Tous les chiens qui aboient ne mordent pas, Les gens qui menacent ne sont pas toujours fort redoutables.
Prov. et fig., Aboyer à la lune, se dit en parlant D'un homme qui crie inutilement contre un plus puissant que lui.
ABOYER, au figuré, signifie aussi, Crier après quelqu'un, le presser, le poursuivre d'une manière importune; dire du mal, avec acharnement, d'une personne ou d'une chose. Tous ses créanciers aboient après lui.. Tous les journaux, tous les critiques aboient après cet auteur, après la pièce nouvelle.
ABOYÉ, ÉE. part. passé Il n'est guère en usage qu'au figuré. Un débiteur aboyé de tous ses créanciers.