s. m. Nom donné aux douze personnes que Notre-Seigneur choisit particulièrement, entre ses disciples, pour prêcher l'Évangile et pour gouverner l'Église après lui.
Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST et ses douze apôtres. Le symbole des apôtres. L'apôtre saint Pierre. L'apôtre saint Jacques.
Après la mort de Notre-Seigneur, on donna le nom d'Apôtre à saint Matthias, qui fut mis à la place de Judas ; puis à saint Paul et à saint Barnabé, qui furent appelés de Dieu extraordinairement pour prêcher l'Évangile.
Les princes des apôtres, Saint Pierre et saint Paul. L'apôtre des gentils, des nations, le grand apôtre, ou simplement, l'Apôtre, Saint Paul.
Prêcher en apôtre, comme un apôtre, Prêcher avec onction, et d'abondance de cœur.
APÔTRE, se dit aussi de Tous ceux: qui ont les premiers prêché la foi dans quelque pays. Saint Denis est l'apôtre de Paris. Saint François Xavier est l'apôtre des Indes.
Prov. et fig., Faire le bon apôtre, Contrefaire l'homme de bien. Ironiquement, C'est un bon apôtre, Il fait l'homme de bien, mais il ne faut pas se fier à lui.
APÔTRE, est encore Le nom qu'on donne aux enfants dont on lave les pieds le jeudi saint, à la cérémonie de la Cène.
APÔTRE, se dit figurément de Celui qui se voua à la propagation et à la défense d'une doctrine, d'une opinion, d'un système. Il s'est fait l'apôtre de cette nouvelle doctrine. On dit dans un sens analogue, Les apôtres de l'erreur, de l'incrédulité, etc.