s. m. Nom de dignité chez les Grecs du Bas-Empire, On le donnait primitivement Aux agents, aux envoyés qui portaient les réponses des empereurs.
Il désigna plus tard Des officiers publics ou chanceliers chargés de l'expédition des édits et des actes : leur chef s'appelait Le grand apocrisiaire.
Il se disait aussi de Certains agents ou envoyés ecclésiastiques résidant soit à Constantinople, soit auprès de quelques autres cours. L'apocrisiaire d'un patriarche. L'apocrisiaire du pape à Constantinople.
Il désignait également, dans les anciens monastères, Celui qui avait la garde du trésor. Sous Charlemagne, Le grand aumônier portait le titre d'Apocrisiaire.