s. f. Embrassement.
De grandes accolades. Donner l'accolade à un officier après l'avoir fait reconnaître. Accolade fraternelle. Il se dit aussi d'une des principales cérémonies anciennement observées dans la réception d'un chevalier, et qui consistait ordinairement à donner trois coups du plat de l'épée sur l'épaule ou sur le cou de celui qu'on armait chevalier, après quoi on l'embrassait. Donner, recevoir l'accolade.
ACCOLADE, se dit en outre d'une sorte de trait en forme de crochet brisé à son milieu {, qui sert, dans l'écriture et l'impression, à embrasser plusieurs objets, soit pour en former un tout, soit pour montrer ce qu'ils ont de commun ou d'analogue entre eux. L'accolade s'emploie souvent dans les comptes, dans la formation des tableaux, etc., et se place, suivant le besoin, horizontalement ou verticalement. Réunir plusieurs articles, plusieurs colonnes par une accolade. On joint par une accolade les portées de toutes les différentes parties d'une pièce de musique.