s. f. Anneau que l'on met au doigt, et qui porte ordinairement une ou plusieurs pierres précieuses.
Bague d'or, d'argent, de cheveux, etc. Porter une bague. Une belle bague. Bague garnie de diamants.
Prov. et fig., C'est une bague au doigt, se dit D'une chose de prix dont on peut toujours se défaire avec avantage. Il se dit aussi D'une place, d'un emploi qui donne peu de fatigue, peu d'occupation. Votre place vous laisse du loisir, c'est une bague au doigt.
En Jurispr., Bagues et joyaux, Les pierreries, perles et autres semblables objets de prix qui appartiennent a une femme mariée, et que son contrat de mariage lui donne le droit de reprendre après la mort de son mari. Les bagues et joyaux de cette femme ont été estimés cinquante mille francs. Allouer tant à une veuve pour ses bagues et joyaux. Cette locution n'est plus guère employée dans les contrats de mariage.
BAGUE, se dit aussi de L'anneau que l'on suspend à un poteau vers le bout d'une carrière où se font des courses, et que ceux qui courent tâchent d'enlever au passage avec le bout de la lance. Courre ou courir la bague. Emporter la bague. Donner une atteinte à la bague. Une magnifique course de bague. La plupart des courses de bague se font à cheval.
Jeu de bague, Machine tournant sur un pivot, à laquelle sont adaptés des sièges et chevaux de bois, où se placent les joueurs : ceux-ci, en tournant avec la machine, tâchent d'enlever, à la pointe d'un stylet, des anneaux qui sont suspendus à un poteau fixe.