s. f. Repos qui, dans les vers alexandrins, est marqué après la sixième syllabe, et dans les vers de dix syllabes, après la quatrième ou, quelquefois mais rarement, après la cinquième.
La césure sépare les hémistiches. Ce vers n'a pas de césure.
Dans la Métrique des anciens, il signifie, comme dans la versification française, Une coupure qui divise le vers en deux portées ou hémistiches.
Il se dit aussi de Cette sorte de coupure qui de la dernière syllabe d'un mot fait le commencement d'un pied. C'est presque toujours avec cette signification qu'on l'emploie dans l'enseignement classique. Il y a trois césures dans le premier vers de l'Énéide.