s. m. T. de Mathém. La surface que décrit une ligne droite assujettie à passer toujours par un même point fixe, et obligée en outre de toucher toujours dans son mouvement une certaine courbe donnée, que l'on appelle directrice. Quand cette courbe est une circonférence de cercle on dit que le cône est
circulaire : c'est sa forme la plus commune dans les usages pratiques.
Les pains de sucre sont faits en cône.
Cône tronqué, Celui dont la partie supérieure a été coupée par un plan.
Cône droit, Cône circulaire dont l'axe est perpendiculaire à la base. Cône oblique, Celui dont l'axe est oblique sur la base.
En Optique, Cône de lumière, Faisceau de rayons lumineux qui partent d'un point quelconque en divergeant, et tombent sur une surface.
En Astron., Cône d'ombre, L'ombre en forme de cône que projette une planète du côté où elle n'est pas éclairée par le soleil. Il se dit principalement en parlant De la lune et de la terre. Il y a éclipse de soleil quand la terre passe dans le cône d'ombre formé par la lune.
CÔNE, se dit aussi d'Un moule de fer fondu, de forme conique, dans lequel on verse les métaux en fusion, pour séparer la partie métallique des scories.
CÔNE, en Botanique, se dit Du fruit des pins, des sapins, etc., lequel consiste en un assemblage ovoïde d'écaillés ligneuses, appliquées les unes sur les autres, et fixées par leur base autour d'un axe commun. Il se nomme aussi Strobile. On appelle Conifères les arbres dont le fruit est un cône.
CÔNE, en Conchyliologie, se dit d'Un genre de coquilles univalves, qui renferme un très grand nombre d'espèces, remarquables par leur élégance et par l'éclat de leurs couleurs.