Enfants, on vous égare. On vous met sous le joug; on vous conduit à l'abattoir; on vous fait verser le sang d'hommes qui sont vos frères, victimes comme vous, esclaves comme vous. Parlez-donc. D'un mot vous pouvez remplacer la violence par le droit et la guerre par la paix... — Prof. Charles Richet.
L'alcoolisme, la prostitution et l'hypocrisie, voilà ce qu'apprend la vie à la caserne. — Charles Richet.
Un moment viendra où les peuples comprendront l'absurdité de la guerre. — Charles Richet.
Honnêtes laboureurs de France, ce ne sont pas les honnêtes laboureurs de Saxe ou de Bavière qui cherchent à vous perdre, mais les chefs militaires que vous vous donnez sottement. — Prof. Charles Richet.
Les journalistes, avec leur mauvaise foi, leurs préjugés, leur insouciance et leur hypocrisie, se font les auxiliaires des gouvernements. Et c'est toujours le peuple humble et laborieux, qui donne sa chair et son or, et qui pâtit de ces mirifiques arguments. — Prof. Charles Richet.
Ne se trouvera-t-il pas des gens de cœur qui diront aux deux peuples : On vous trompe, on vous trahit. Vos ennemis ne sont pas au dehors; vos ennemis, ce sont vos maîtres. — Prof. Ch. Richet.
La presse a pris, dans nos sociétés modernes, une importance prépondérante. Les inconscients qui rédigent à la hâte ces misérables feuilles, sont si bien dressés, qu'au seul mot de guerre ils enflent leurs voix... il déchaînait les injures contre les peuples voisins... — Prof. Ch. Richet.
Paysans de France, paysans d'Italie, paysans d'Allemagne, parlez! Et n'attendez votre libération que de vous-mêmes. — Prof. Ch. Richet.