« Pourtant j'avais quelque chose là ! » Le poète André Chénier fut condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire le 25 juillet 1794 (7 thermidor an II), et exécuté le jour même.
Henri de Latouche rapporte qu'au moment de marcher au supplice, Chénier dit à son ami, le poète Roucher, qui allait mourir avec lui : « Je n'ai rien fait pour la postérité. » Puis il ajouta en se frappant le front : « Pourtant j'avais quelque chose là ! » (Notice en tête des Œuvres posthumes d'André Chénier ; Paris, 1839, p. 1839.)