La « vile multitude ». Dans cette « vile multitude » que méprisait M. Thiers, reconnaissons la « plebs sordida » dont parle Tacito, habituée du cirque et des théâtres, composée des plus vils esclaves et de ceux qui, ayant mangé leurs biens, vivaient des vices de Néron. (Histoires, liv. I, chap. IV.)
Dans les Historiens fantaisistes, M. le comte de Martel fait remarquer que M. Thiers se servait volontiers des expressions populace, vile populace, ou leurs équivalents. Il les a relevés plus de soixante fois dans l'Histoire de la Révolution française, principalement dans les premiers volumes.
(M. Thiers, 1880, p. 3.)