« Qu'ils chantent, ils paieront. » En faveur de l'authenticité du mot de Mazarin, nous citerons cet extrait des Fragments historiques de la duchesse d'Orléans, mère du régent :
« On avait écrit des livres horribles contre le cardinal Mazarin. Il feignit d'en être très irrité, et lit rechercher tous les exemplaires comme pour les brûler. Quand il les eut tous rassemblés, il les fit vendre en secret, et comme à son insu, et en tira 10.000 écus ; ce qui lui fit dire en riant : « Les Français sont gentils, je les laisse chanter et rire ; et eux, ils me laissent faire ce que je veux. »
(Mémoires, etc. de Mme la duchesse d'Orléans, princesse palatine, publiés par Busoni en 1832, p. 332.)