« Si j'avais là main remplie de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir. » Voici comment Voltaire expliquait le mot de Fontenelle, dans sa lettre à Helvétius du 15 septembre 1763 :
« Quand il disait que s'il avait la main pleine de vérités il n'en lâcherait aucune, c'était parce qu'il en avait lâché; et qu'on lui avait donné sur les doigts. »
(Édit. Garnier, t. XLII, p. 570.)