Mort avant l'âge. On trouve dans la Correspondance littéraire de Grimm, à la date de janvier 1782, ce quatrain facétieux de M. Hardain, probablement le membre de l'Académie d'Arras (1718-1785) :
Un vieillard de cent ans apprenant le trépas
De son voisin plus que nonagénaire ;
Cet homme était, dit-il, trop valétudinaire,
J'ai prédit qu'il ne vivrait pas.
On voit que, pour décider qu'un homme est « mort avant l'âge », tout dépend du point de vue où l'on se place.