« S'il faut périr, pérons ! » C'était, paraît-il, une des plaisanteries favorites du célèbre clown Auriol (1808-1881), qui amusa si longtemps le public du Cirque de Paris.
Il parodiait ainsi certains vers tragiques dont le théâtre de Corneille offre quelques échantillons.
Dans Nicomède (1651), Laodice, reine d'Arménie, dit à Nicomède :
...S'il faut périr, nous périrons ensemble.
(Acte Ier, scène Ire, v. 112.)
Et dans Sertorius (1662), Viriate dit à Sertorius :
Vous, s'il y faut périr, périssez avec moi.
(Acte IV, scène III, v. 1384.)