Je perds sur ce que je vends, mais je me rattrape sur la quantité. Une note de Meister, que l'on trouve dans la Correspondance de Grimm, à la date d'août 1781, nous fait connaître l'auteur probable de cette vieille plaisanterie.
A propos de ce vers des Adieux de l'arbre de Cracovie (celui du Palais-Royal), qu'on avait récemment abattu :
Adieu, bon Josserand, mon voisin riche et, triste...
Meister ajoute : « Josserand, le maître du café deFoy ; c'est celui qui disait l'année dernière : « Je perds sur chaque glace que je vends, plus de deux sous, mais je me sauve sur la quantité. »
(Édit. M. Tourneux, t. XIII, p. 12.)