L'entente cordiale.En 1897, une association anglo-française fut fondée sous le titre de « l'entente cordiale », ayant pour but d'améliorer les bonnes relations entre l'Angleterre et la France.
Malgré les efforts du comité de Londres qui, sous la présidence de sir Arthur Arnold, tint sa première réunion le 11 juin, cette association paraît avoir été accueillie avec quelque froideur dans le monde politique anglais.
Au commencement de Tannée 1898, quelques difficultés s'étant élevées entre la France et l'Angleterre, c'était bien pour l'entente cordiale l'occasion de se montrer. M. Philip Stanhope, député à la Chambre des Communes et fondateur de la société, ayant été interroge à ce sujet, répondit par une lettre publiée dans le Matin du 14 mars 1898. Il déclarait ignorer si le comité avait l'intention d'agir, mais ne le supposait pas, croyant se rappeler qu'il « avait pris la résolution de s'abstenir de toute intervention dans les questions politiques ». On se demande alors à quoi pouvait bien servir l'entente cordiale.